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J'aime voler en faisant sourire les gens - Lester K. O'Kingheart-B.

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Jolan Walker
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J'aime voler en faisant sourire les gens - Lester K. O'Kingheart-B.

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Invité
Invité
Dim 10 Jan - 23:40

Lester K. O'Kingheart-B.


Nom
► O'Kingheart - Blezile, remerciez mes parents un peu rebeeeeeeeeeels.
Prénom et surnom
► Lester Kyle, parce que ça faisait super jeun's ~
Âge
► 19 ans m'dame !
Origine
► Britannique.
Sexe
► Masculin et ça se voit, je pense.
Orientation sexuelle
► Hétérosexuel, ouais dommage les mecs~
Race
► Hybride Ara, vous ne rêvez pas. Je suis donc capable de voler comme l'oiseau , même si ça dure pas dix ans, je peux imiter les voix des gens et je suis coloré ? Je vois pas après.
Profession
► Chômeur ça marche ? Non parce que j'avais pas fini mes études en arrivant ici. Enfin je suis un habitant sinon.
Don (réservé aux Chamans !)
► Rien.
Crédit de l'avatar
► Ittoki Otoya - Uta No Prince Sama


Caractere


Tire sur mes plumes si ça t’amuses, j’en ai plein.

Je ne suis pas quelqu’un de bien méchant, vous savez. Enfin, j’veux dire par là que même si vous avez envie de vous montrer particulièrement chiant avec moi, j’espère que vous êtes bien accroché. Mes parents n’ont pas réussi, ma sœur n’y est jamais arrivée et mes potes ont fini par abandonner, c’est pour dire. Je suis une personne dont la patience doit être expansive vu que je supporte les brimades de tous ces crétins que je côtoie autant que les réflexions des professeurs. Oui, je sais bien qu’ils nous apprennent les choses, mais pas besoin de se prendre pour monsieur ou madame, je sais tout. Pour en revenir à ce que je disais, je suis donc connu pour être du genre très patient avec qui que ce soit. C’est pour ça que j’ai dû de nombreuses fois garder les mioches enfin les enfants de multiples amis de mes parents. Ils m’en ont fait voir de toutes les couleurs, mais pas un seul instant, je n’ai jamais haussé la voix ou je ne me suis énervé. La zen attitude réincarnée, bitch. Bon, j’avais avec moi Helena, mais le plus souvent, elle me laissait en plan cette idiote. En fait, amusez-vous, mais ne cherchez pas ma limite, personne ne l’a trouvé, personne.

Je ne sais pas faire la roue comme un paon, mais la fête ouais !

Si vous demandiez à bons nombres de mes amis, ils vous diront que pour faire la fête, m’amuser et rire je suis toujours le premier. Que ce soit pour remonter le moral de quelqu’un après une rupture, encouragé des gens avant les examens ou tout simplement pour afficher une mine agréable, je suis un expert. Vous voyez le slogan de Carglass, bah j’ai le mien et il envoie du pâté turque : Lester y rit, toi tu souris. Ouais bon faut encore que je le travaille, mais je pense que vous avez bien pigé le truc. Je m’étais dit que ça pouvait simplement m’être utile dans le monde réel, puis quand je suis entré dans ce livre et qu’après quelque temps de marche, je suis tombé sur cette petite perdue, bah je n’ai pas hésité. Elle avait l’air super triste, ayant perdu son père, alors je l’ai aidé à le retrouver tout en la faisant rire. Il arrive qu’elle me regarde avec des étoiles dans les yeux quand j’agite mes plumes et des fois je l’emmène voler avec moi. Une brave petite, content d’avoir pu l’aider à retrouver son padre, mais aussi d’être son ami. Je joue aux poupées avec elle, je rigole et je m’amuse comme quand j’étais enfant.

Si tu me voles dans les plumes, gare à toi.

J’ai beau être un grand patient, savoir rester le plus calme possible, il y a et il y aura toujours des gens pour être des cons. Autant, je les ignore la plupart du temps, autant s’ils viennent emmerder la gamine, ils m’entendent. J’étais déjà un grand protecteur avec les amies que je connaissais, mais aussi avec ma frangine. Du coup, quand j’ai rencontré la petite Anabeth, je n’ai pas pu m’empêcher de lui jurer de la protéger. C’est une gamine de même pas dix ans, avec un père bien souvent occupé, je ne pouvais pas la laisser seule ! Je ne suis pas un homme sans cœur, alors je préfère passer mes journées avec ce petit bout de chou et rien faire de ma vie, à part ça, que la laisser sans compagnie. Je ne tolérais déjà pas qu’on manque de respect à mes parents, ma sœur ou mes amis, mais alors à cette enfant et son père encore moins. Il m’a limite accueilli avec un grand sourire, sans me juger. Quant à elle, on ne peut pas dire qu’elle ait été farouche avec moi bien longtemps. Alors oui, comme elle dit, je suis un peu son super-héros avec des plumes et sans cape, son grand frère.

Des fois, j’imite tes paroles, coco.

On ne peut pas cacher indéfiniment ce que l’on est à la face du monde. Je doute que mes parents puissent un jour me croire, si je revenais de cet endroit. En même temps qui croirait un mec qui vous dit qu’il est entré dans une salle et à pus devenir un perroquet, un ara hein ? Personne, je pense. En tout cas, comme vous avez pu le lire y a quelque secondes, je suis un oiseau, un hybride ara. Comme eux, je peux voler avec de jolies ailes colorées, mais aussi imiter la voix des gens. Bon, ce n’est pas souvent très long et parfois, je galère, mais ça donne un bon résultat. C’est comme ça que j’occupe parfois en fin de journée la petite Anabeth. Imaginez-vous à sa place, devant quelqu’un qui peut vous répondre avec exactement la même voix que la vôtre. Fou non ? Sans doute, en tout cas, j’en suis capable et je compte bien m’amuser avec ça un long moment. Surtout qu’entre les mecs qui perdent leur discours parce qu’ils ont l’impression de s’entendre en échos et les filles qui sont gênés comme de jeunes pucelles devant un beau prince charmant, j’ai de quoi me marrer avec ce don inné. Et oui si ça vous intéresses, je pourrais aussi le faire avec vous, après tout même le papa d’Anabeth y est passé, ce qui l’a perturbé plusieurs jours durant je dois avouer. Le pauvre, il ne devait pas s’y attendre surtout en me voyant.

Je suis loin d’avoir une tête de linotte.

On doit souvent se dire en voyant mes plumes que je suis aussi con qu’un piaf. Manque de bol pour vous, même si je n’ai pas fait MIT ou que je ne suis pas un astrophysicien, ce n’est pas vide dans mon crâne. Avant d’entrer dans ce monde, je passais le plus clair de mon temps en dehors des cours, des concerts et des fêtes à lire énormément. Que ce soit des recueils de poésie, de la philosophie ou encore du théâtre. Tant que ça avait un minimum d’intérêt pur moi, ça passait par la case lecture obligatoirement. Et de fil en aiguille à force de lire autant, bah, j’ai tenté dans d’autre langue. D’abord, ça été le français et l’allemand. Autant pour l’une, c’était classe, autant l’autre, on aurait dit un gars qu’on égorge. C’est laid, je dois avouer, mais leur bouquin sont souvent fun, donc je fais avec. J’ai aussi piqué des livres à un ami russe de ma mère et du coup, même si ça n’a aucun intérêt dans ce monde étrange, je suis polyglotte. Je ne suis pas forcément capable de passer d’une langue à l’autre en claquant des doigts, mais j’en gère quand même six ma gueule. Si je ne me trompe pas, du coup, je parle l’anglais, logique pour mes origines, le français, l’allemand, le russe, l’italien et l’espagnol.

J’ouvre mon grand bec et tu en prends plein la poire.

Il fallait bien qu’une ombre soit au tableau hein ? J’ai à vrai dire une grande gueule et je n’hésite pas à l’ouvrir pour dire ce que je pense des gens. Des fois quand Anabeth ne cesse de courir, je lui dis qu’elle m’use et comme elle sent qu’elle a fait une bêtise, elle se calme. Bon, j’avoue avec elle, je prends quand même un peu de pincettes. Premièrement, c’est une enfant, donc pas besoin de lui parler comme un charretier et ensuite, je m’entends avec son père et je préfère que ça reste ainsi. C’est vrai qu’il ne prend pas toujours super bien le fait que je lui dise qu’il est super maladroit ou qu’il a l’air d’avoir la tête à quinze mètres du reste de son corps. J’y peux rien si cet homme aussi sympathique qu’il soit, est littéralement à côté de ses pompes. Il a bien élevé sa gamine, mais bon sang, quand je le vois la gronder parce qu’elle a cassé la tête d’une poupée alors que lui a ruiné son bureau avant, j’ai envie de me marrer. Enfin, c’est les parents, c’est toujours comme ça, comme on dit.

Je compatis petit oisillon.

Au départ, j’avoue que je n’avais pas trop compris pourquoi j’avais rencontré son père et pas sa mère à la petite. Elle n’avait pas été faite par l’immaculée conception, donc il y avait bien une raison à cela. Je m’étais dit qu’elle n’était pas entrée dans le livre, puis c’est en entendant justement la gamine me dire que sa mère était dans les étoiles, que j’ai compris. Normal que je ne pouvais pas faire la rencontre de sa mère, elle n’était plus de ce monde, enfin du vrai monde. Je n’osais pas vraiment demander au père comment elle était morte, pourtant, une fois pendant que la petite faisait sa sieste, il m’avait raconté non sans émotion. Fallait le comprendre le pauvre homme, devoir élever une gamine si jeune, seul. Je ne blâmais pas sa femme, elle n’y était pour rien non plus. C’était justement moche en fait, vraiment très moche.

Même si j’avais des allures de corbeau, je serais une blanche colombe.

C’est sûr que ce n’est pas écrit sur mon visage, mais même en essayant avec tous les moyens du monde, il vous sera dur de me faire passer pour un mec avec un mauvais fond. Je veux dire que, si je m’amusais à faire des crasses à tous les gens que je voyais, si j’avais laissé la petite seule et que j’avais juste fait ma vie pépère, là d’accord, j’aurais été un connard. Sauf que voilà, même quand ça ne me concerne pas et que je peux faire quelque chose, bah, j’aide du mieux possible. C’est vrai que j’en suis conscient, mais ça ne m’empêche pas de continuer à agir toujours de la même façon. Que vous soyez un homme, une femme, un pélican, je vous aiderais. Bon, j’avoue que pour le dernier ça risquera d’être chaud, mais je ne refuse pas un défi. Après tout, c’est un peu comme un confrère et entre piafs, on devrait pouvoir s’entendre. Ouais, bon, je raconte de la merde là. Je poursuis hein, avant de vous bassiner. Avec ma gueule d’ange, mes manières, on pourrait se dire que si vous êtes une blonde à forte poitrine, vous passerez en premier, est bien non. Je pense que j’aurais bien plus de joie et d’intérêt à agir en aider une famine que tout effraye que de faire mon beau devant une fille avec plus de plastique dans le corps d’une usine de Playmobil. Je ne pense pas avoir à en rajouter, sauf si vous avez des questions. Si vous me cherchez, suivez une gamine déguisée en pingouin, je ne serais pas loin.


Histoire


Le rouquin assez grand avec des ailes devant vous, c’est moi, Lester Kyle O'Kingheart-Blezile. Ouais, je sais, c’est long, mais faudra vous plaindre à mes parents, pas à moi. Je suis originaire d’une petite ville de l’Angleterre, où la vie suit son cours sans trop de soucis. J’ai passé mon enfance baladait comme ma sœur ente les concerts de nos parents, les études et les voyages. Vous devez vous dire que ce devait être génial tous les jours, que l’on voyageait partout dans le monde et qu’on pouvait donc voir tout et n’importe quoi ? Bah pas vraiment à vrai dire. On devait toujours suivre nos parents de près, éviter les bains de foule, sa cacher dans les limousines ou encore rester cloîtrer à s’emmerder dans notre chambre. Oui, à l’époque, je n’avais pas encore le loisir de lire et donc je ne pigeais pas un traitre mot des reportages télévisés qu’on avait à l’hôtel ou dans les résidences privées. C’était sans doute une vie de rêve, une vie de merveille, mais pour des enfants d’une dizaine d’années, qui avaient besoin de s’amuser avec leur camarade ou encore d’étudier, c’était l’enfer. Surtout quand nous avions en plus à charge, à notre jeune âge d’autre enfant plus jeune encore. Nous étions obéissants, insouciants et innocents, alors autant abuser de notre gentillesse en nous utilisant comme nounou. Malheureusement, nos parents ne voyaient que la célébrité et nous oubliaient complétement. Le plus souvent, je contenais ma colère, en les ignorants et j’essayais de rassurer Helena sur notre avenir. Elle pleurait régulièrement ou ne mangeait pas et je devais le plus souvent la secouer pour qu’elle reprenne du courage. Je ne les enviais pas mes parents et il était hors de question de prendre leur relève un jour. Je n’avais que faire de devenir une star, et même si la joie de ma sœur ou mon doigté en guitare avait de quoi surprendre, on voulait une vie paisible, pas de richesse.

Les années s’étaient enchaînées avec plusieurs chamboulements. Tout d’abord, ma sœur et moi avions fini par être envoyés chez un tuteur, notre oncle pour être acte afin de pouvoir étudier plus sérieusement. Parce que voilà, faire des maths dans un studio d’enregistrement ou sur le siège d’un car de tournée, ce n’était pas vraiment adéquat. S’il n’y avait eu que cela, ça aurait été plutôt tranquille, mais non. Il avait fallu qu’un des abrutis de musicien du groupe de mes parents, totalement ivre tente un soir de se rapprocher un peu trop de ma frangine. En plus de perdre plusieurs dents au passage en se prenant ma main dans la poire, il avait clairement été trop loin. Il s’était donc fait virer sans autre forme de procès, laissant mes parents sans bassiste. Et bien sûr qui avait dû faire des auditions pendant plusieurs jours ? Ouais nous deux. Nous avions donc fait auditionner des dizaines et des dizaines de mecs tous aussi imbibés qu’un tonneau de bière. Entre ceux qui nous avaient vrillé les tympans, les gars pas bien ponctuels et ceux qui sentaient la transpiration à vingt mètres, nous étions mal. J’en voulais cruellement à mes parents de nous filer une telle corvée, alors qu’eux pendant ce temps répétaient dans le studio, tranquille avec alcool et clope à la clef. Je savais que nous ne rations rien, mais j’en avais marre encore une fois. Après avoir donc raté une bonne semaine de cours et dû rattraper tout ça du mieux possible, je me retrouvais dans une classe au-dessus de celle d’Helena. Non pas qu’elle était plus idiote ou moins forte, simplement qu’elle ne lisait que très peu, or nous avions régulièrement des citations à retenir ou encore des dissertations sur des romans, son point faible. Je l’aidais comme je le pouvais, mais malheureusement, dès que j’avais le malheur de lui donner un coup de pouce, les profs remarquaient rapidement la plume. Pourquoi il avait fallu qu’elle ait la voix et moi la plume bordel ?

Il était clair que laisser limite tomber ma sœur de la sorte ne me plaisait pas, mais elle savait qu’elle devait aussi se débrouiller un peu seule et que je ne pourrais pas l’aider indéfiniment. Je grimpais dans le classement de la classe sans pour autant changer mes habitudes et pourtant, la seule personne fière d’Helena et moi en dehors de nous deux, c’était notre tuteur ? Nous étions devenus des fantômes pour nos parents. J’avais eu beau les défendre pendant mon enfance, je ne pouvais plus faire semblant. Nous n'avions plus de parents depuis qu’on savait marcher et ça faisait suer. J’enchaînais comme ma cadette les remises de diplômes, les années, en grandissant par la même occasion. Nous changions physiquement et quand moi, je prenais de l’assurance, de la force et de la taille, elle avait des formes. Plus que je n’aurais cru d’ailleurs et je m’en retrouvais assez troublé. Avant quand nous étions enfants, dormir collés l’un contre l’autre, se laver ensemble, ça ne posait pas de problème, alors que maintenant, c’était beaucoup plus problématique. Je me prenais régulièrement des claques ou des injures parce que j’entrais dans la chambre en oubliant de frapper quand elle s’habillait. Alors qu’à d’autres moments, elle venait d’elle-même se glisser dans mon lit sans rien sur le corps. C’était particulièrement dérangeant et pourtant difficile de lui refuser cela. J’étais perdu et tiraillé tout comme elle et d’un accord commun nous décidions de se trouver un appartement, tous les deux séparément. Ainsi, je n’avais pas de tentation étrange et elle se faisait à l’idée que nous ne pouvions pas vraiment nous comporter plus que comme un frère et une sœur. C’était une chose qui devait sans doute arriver un jour. Nous vivions ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre et une telle promiscuité avait fini par engendrer cela. Nous continuons à nous voir dans la cours, à se parler et à discuter par ordinateur ou téléphone, mais rien de plus.

Les problèmes avaient déjà bien suffit me disais-je encore une fois, alors que j’avais gagné une année depuis mon déménagement. Je lisais de plus en plus et mon appartement ressemblait finalement à une bibliothèque en travaux. J’avais profité que nos supposés parents soient revenu pour nous voir, pour chiper à leur amis des livres par dizaines. Des soiffards et des hypocrites n’avaient pas besoin de littérature, moi si. Oui, je leur manquais de respecter, mais je n’avais pas envie d’être agréable avec des gens devenu l’unique raison de la venue de nos parents. Surtout en apprenant qu’ils avaient réintégré celui qui avait voulu voir ma sœur de trop près. Pour la première fois de l’année nous nous retrouvions avec eux et toute la clique dans un restaurant assez miteux. Les vaines paroles de mon père me faisaient rire jaune à la différence de la réaction d’Helena envers l’autre vieux pervers. Il avait disons appris que cette dernière savait parfaitement lui viser les valseuses, bien fait pour lui. Helena avait fini par partir en ne supportant pas le petit numéro de ma mère et je n’avais pas tardé à faire de même. Nous étions donc retournés à notre petite vie en disant un grand merde à ceux qui n’avaient cessé de faire leurs parents modèles avant de nous jeter à la poubelle comme des vieux journaux. Je sentais dans un pincement au cœur que pendant que je faisais les cent pas dans ma chambre en ruminant, ma sœur pleurait dans la sienne loin de moi. Je ne pouvais pas aller la voir, je n’avais pas le droit. Je restais donc dans mon coin, dans mon appartement et m’endormait encore une fois après une longue lecture, le seule remède à mon sommeil. C’était ainsi depuis que nous devions elle et moi dormir loin l’un de l’autre pour protéger notre secret, mais aussi éviter d’entacher notre nom et notre vie.


Le lendemain de bon matin, je décidais de me rendre dans une librairie non loin de chez-moi afin de me procurer de nouvelles histoires afin de m’occuper. Je passais une bonne partie de la matinée à parcourir le magasin avant de jeter mon dévolu sur un épais roman. Il me paraissait assez volumineux, mais cela n’allait pas m’arrêter dans mon élan. Je l’achetais sans tarder et commençait déjà à le lire à peine sorti de là. Je parcourais ses pages sans comprendre ce qu’il contenait et remarquer une marque de main. Je ne savais pas tellement quoi faire, alors en regardant à droite et à gauche, je posais ma main sur la marque. Je sentais un picotement, puis une douleur sur ma joue. J’étais au beau milieu d’une pièce, seul et a priori allongé sur le sol. Je me levais en vérifiant si j’étais entier, puis je cherchais le livre attentivement. Je ne voyais qu’une sorte de console étrange et, curieux comme pas deux, je m’en approchais. Il y avait mon nom, mon prénom, mon âge, et même d’où je venais. Je me retournais afin de chercher une porte secrète comme dans Indiana Jones ou encore une trappe, enfin un moyen sortir, mais rien. Je me sentais relativement paumé et en revenant près de la console, j’appuyais sur un bouton sans trop savoir pourquoi. Après la salle du futur avec la console, voilà que j’étais dans une forêt. Je m’étirais et sentais un changement radical qui me faisait d’abord sursauter puis m’agiter dans tous les sens. Je n’avais pas la berlue, j’avais des ailes, des putains d’ailes d’oiseaux. Curieux encore une fois, je tentais de m’élancer d’une souche puis du haut d’un arbre en planant légèrement à chaque fois. Après plusieurs tentatives, je commençais à me faire à l’idée d’être un piaf. J’avais l’impression d’être un perroquet, un ara, sauf que ce n’était pas qu’une impression malheureusement pour moi.

Je décidais de quitter ce coin paumé sans personne et finissait par tomber sur une petite fille. Elle tombait en arrière avant que je n’ai le temps de la rattraper et me fixait avec autant d’étonnement que moi. Je crois qu’elle ne s’attendait pas plus à tomber sur un homme perroquet, que moi sur une gamine déguisée en pingouin à vrai dire. Elle se relevait bien vite en s’approchait et pleurait ne m’aidant pas vraiment à comprendre du premier coup ce qu’elle me disait. Après avoir tout bien mémorisé, je comprenais qu’elle cherchait son père sans doute emporté comme elle et moi, ici. Je lui faisais un grand sourire afin de la faire stopper ses larmes et lui promettait de retrouver son papa avec elle. Je lui tenais la main pendant la longue route que nous faisions avant de finir par la prendre sur mon dos afin qu’elle ne se fatigue pas trop. Je sentais qu’elle tentait de se servir de mes ailes comme oreiller et bientôt dans un petit son de respiration endormie, elle s’était assoupie. Je continuais ma route, voulant tenir ma promesse envers ce petit ange et finissait par croiser une étrange personne. Ne jugeant pas son accoutrement ou encore ses expressions, je lui demandais si elle n’avait pas vu un homme ressemblait trait pour trait à cette petite fille en plus vieux. Ses réponses étaient vagues, mais après un long moment de marche, nous atteignons une maison. Je toquais à la porte et un homme plutôt fatigué m’ouvrait alors, avant de reculer avec un air surpris. Il me demandait comment je l’avais trouvé puis me demandait si c’était bien sa fille. Je haussais les épaules et lui racontais donc notre rencontre à elle et moi en n’omettant aucun détail. Il m’assurait être son père et demandait à ce que je lui rendre expressément sa fille. Je lui rendais alors sa fille et restais après sa demande auprès d’eux quelque heures.

Il avait engagé la conversation avec pas mal de politesse et voulait en apprendre un peu plus sur celui qui avait réussi à les réunir à nouveau. Je lui expliquais que nous étions tous les trois dans la même situation à la différence que j'avais été disons modifier. De l'homme, j'étais passé à l'homme oiseau. Alors que la petite se réveillait, je les laisser un peu se retrouver avant qu'elle ne se rue sur moi. Elle racontait alors son petit périple ainsi que mon aide pourtant anodine. Je n'avais fait que la conduire à son père avec pas mal de chance. Il me remerciait, mais je lui disais que c'était normal et que j'étais heureux de mon acte. J'écoutais encore une fois la petite avant qu'elle ne me fasse un immense câlin. Par politesse, je me présentais de façon plus complète devant eux et en voyant sa bouille étonnée, je ne pouvais pas m'empêcher de rire. Par la suite, je finissais par être accueilli par son papa. Elle ne se gênait pas pour sauter sur mon lit le matin voulant jouer dès l’aube ou encore de m’appeler grand frère à tout-va. Je la laissais faire, me rendant compte que même pendant toute mon enfance, pas une seule fois Helena ne m’avait appelé ainsi. Je ne savais pas si je devais trouver cela bien ou non. En tout cas, je m’amusais maintenant avec cette enfant tout en profitant aussi bien du logis qu’on m’avait offert que de ma nouvelle vie, d’oiseau tout sauf de malheur.


Derriere l'ecran


Pseudo(s)
► James
Âge
► J'avance fièrement vers mes 24 ans.
Comment as-tu connu le forum
► Anabeth ? x)
Ton avis dessus
► Très beau, je dois dire.
Code (allez vite lire le règlement !)
J'ai même mangé le code tiens


© ASHLING POUR LIBRE GRAPH'


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Ethan Whale
Messages : 181
Date d'inscription : 14/11/2015
Age : 30
CLAN SPADE





Ethan Whale
CLAN SPADE
Lun 11 Jan - 0:06
Hoy ! Bienvenue !
Je t'ai validé le code ;)
D'après ta fiche je déduis donc que tu es un Habitant ? N'oublie pas de le préciser clairement. Pour le don, évitez de mettre quelque chose si vous n'êtes pas un Chaman, ça nous perturbe après, donc le mieux c'est de ne rien mettre. Parce que tu peux être habitant ET Chaman, donc la je ne peux pas vraiment savoir si tu en es un ou pas... merci d'avance ;)
Bonne chance pour ta fiche et si tu as une question n'hésite pas !
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Invité
Invité
Lun 11 Jan - 1:28
J'ai modifié et marqué qu'il était habitant et hybride sinon merci et je pense que la fiche sera bientôt terminée. ^^

Édit de 04h28 : J'ai enfin terminé ma fiche, je peux aller dormir pour de bon, bonne lecture à vous !
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Jolan Walker
Messages : 419
Date d'inscription : 08/09/2015
Age : 24
CLAN CLOVER





Jolan Walker
CLAN CLOVER
Lun 11 Jan - 10:58
Je ne vois aucun problème dans ta fiche. Tu as réglé les problèmes que j'avais également vu.

Maintenant que tu es membre à part entière, tu peux faire un tour ICI pour ta couleur de rp et ton logement, LA pour les rps, et le plus important c'est >ICI<, pour recenser ton avatar et ta race.
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