Rumeur Box
♠ Il semblerait que le point faible d'Ethan soit les jeunes filles mignonnes...
♠ Sortie du premier album d'Acchan pour bientôt... Top ou Flop ? On attend la sortie pour vous en dire plus !
♠ Un jeune hybride militaire canon aurait été aperçu cul nu en plein milieu du centre ville... de nombreuses femmes, après avoir avalé leur repas de travers sont maintenant à sa recherche.
♠ Joy en couple ? La célèbre chanteuse du BlueHeart aurait elle une relation avec son batteur ?
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Wah ! Wah ! I'm a dangerously cute doggy !

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Jolan Walker
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Wah ! Wah ! I'm a dangerously cute doggy !

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Invité
Invité
Sam 25 Juin - 0:56

Maxime B. de la Marelle


Nom
► de la Marelle.
Prénoms et surnom
► Maxime Bettany, Max, Bebett.
Âge
► Dix-neuf ans.
Origine
►Française. Mais si on remonte ne serait-ce qu'un peu, c'est vite le bordel.
Sexe
►Féminin.
Orientation sexuelle
► Bisexuelle anciennement lesbienne.
Race
► Hybride chien (teacup pomsky blanc). A peu près quinze centimètres de boule de poils blancs pesant moins de dix kilos et destinée à ne jamais grandir. En somme : une peluche de "frfr" de "pleuhpleuh"et qui vous fera tourner "ahhhw".
Clan
► Clover.
Crédit de l'avatar
► OCs de KR0NPR1NZ.


Caractère


Je tourne la tête, lentement, avec difficulté. Ma nuque me fait mal, comme si un million d'aiguilles s'acharnaient dessus, et j'y passe ma main, frottant sans en obtenir le moindre soulagement. Je sors mon corps  de l'attraction lourde du canapé et, dans un soupir, pose les pieds au sol froid. J'ai foutu où mes chaussettes ? Malgré d'avoir du mal à garder les yeux ouverts, j'observe les alentours, embêtée par la longueur de mes cils autant que par l'impression d'avoir un truc dans les mirettes. Je frotte mes yeux, en baillant, bouche grande ouverte, et, avançant mon pied, butte sur quelque chose. Enfin, plus exactement, sur quelqu'un. Je me rattrape, en vitesse, avançant mes mains pour m'éviter la chute, et lâche un délicat " Merde!" retentissant. La chose à mes pieds râle, se gratte le ventre d'un geste tout sauf élégant, et se retourne dans l'autre sens, comme si de rien n'était. Bordel mais il s'est passé quoi, au juste ? J'arrête presque instantanément de chercher à me souvenir, quand une sorte de coup de planche de bois imaginaire me latte la gueule façon catch. Je me tape une bonne grosse gueule de bois. Difficile de marcher droit, j'ai toujours l'impression soit de pencher sur la droite, soit de pencher sur la gauche, et c'est du coup pas simple de ne pas avoir le mal de mer. En parallèle, j'ai l'impression qu'on a mit ma tête dans une boîte trop petite, et qu'elle se serre encore. J'ai envie de vomir. Je me penche, par réflexe, et amène une main à mes lèvres, pour les bloquer. Ah nan, ça c'est moche. Heureusement, rien ne vient. J'pense que je me suis déjà vidée de toute mon alimentation la veille.

Je lève comme je peux ma jambe et passe au-dessus du semi cadavre qui jonche sur le sol, pour rejoindre une lumière un peu plus loin, provenant d'une pièce que je n'arrive même pas à identifier. Et je suis un éléphant. Mon corps pèse des tonnes, c'est très désagréable. Qui a dit que c'était une bonne idée de désinhiber une petite tête ? En parvenant à la pièce qui semble être la clé de ma délivrance, j'y retrouve deux gars qui discutent, dont un qui a une main fourrée dans un bol de chips. Eux, j'm'en tape les ovaires. Mais si "il" n'est pas là, c'est qu'y'a un truc qu'il faut que je vérifie ailleurs. Je passe devant les deux gugusses, après avoir vérifiée que j'étais un minimum couverte et présentable, et chope un verre qui traîne pour me servir de l'eau pour m'hydrater, avant de m'en ficher allègrement sur la bouille. Vingt dieux ce que ça fait du bien ! Un peu requinquée, je pose le verre dans l'évier et ressort, me passant à présent la main sur le visage pour certainement vérifier sa composition. Ouais, ça va, je suis pas entièrement retournée, mes yeux sont toujours au-dessus de ma bouche et mon nez entre les deux. Je sursaute, en réalisant qu'il me manque un truc. Où sont mes lunettes ? Je devrais arrêter de les poser n'importe où. Elles où quoi que ce soit de mes affaires, d'ailleurs. On dirait que j'ai peur de me perdre H24.  

Bon, il va falloir que je les retrouve. Sans vergogne, sans honte, je dégage un rideau du devant d'une fenêtre, faisant s'élever une petite dizaine de râles alors que, dans un mouvement presque unifiée, les cadavres au sol se tournent dans l'autre sens. Ah mais c'est épic, ça ! Je retiens un rire, parce que j'ai pas envie de lâcher mon estomac sur le plancher, et relance mes yeux dans la pièce à la recherche de mes lunettes. Mais pour être franche, ici c'est un peu... Bagdad? Des bouteilles dans tous les sens, des canettes de bière, même des fringues. Et en remarquant ce fait, je baisse immédiatement la tête pour vérifier mieux cette fois qu'il ne me manque rien. Non, tout est l- F*CK! Où est mon soutif ?! Je frappe du pied, brusquement, faisant sursauter l'un des zombies qui se met à se bailler avant de reloger sa tête contre la jambe d'un autre, s'en servant certainement d'oreiller. C'est atroce. Y'a eu une guerre, ici.

Et "il" est toujours introuvable. Si j'le trouve à l'étage dans un plumard, je le jette au peloton d'exécution.  Je plisse les yeux, malgré le piaf qui tape dans ma tête, et peste tout bas,comme à mon habitude. Dernière fois que je me laisse entraîner là-dedans. C'est fini, j'ai eu ma dose. Sans plus faire attention, je pose les pieds là où ça me semble logique. J'écrase deux-trois membres, mais au pire ça repoussera, et, déterminée, je monte à l'étage, ouvrant les portes une à une à la recherche de "celui-là". Mais à part  un gars et une nana très occupé à tenter d'faire un môme dans la salle de bain, il n'y avait pas grand monde d'éveiller. Mais le problème n'était pas là. C'était plutôt qu'il ne soit pas là, qui m'inquiétait. Je redescend, inquiète de revenir bredouille de ma recherche, et, ouvrant la porte vitrée du salon, je me glisse à l'extérieur.

Le soleil m'agresse alors, tapant en plein sur ma gueule, mais je ne fais que râler encore, en plaçant ma main au-dessus de mes yeux en porte-vue. Dans l'eau, un peu plus loin, j'vois un petit point qui s'agite. Et puis j'entends ce "WOUHOUUUUUU!" qui le trahit. Il est mort. Doublement mort. Triplement mort. Je vais en faire un puzzle. Je serre les poings et, malgré ma situation, fiche mes orteils dans le sable pour marcher jusqu'au bord de la flotte. Je vois cet énorme rouleau qui se forme, avec le grand con qui se fiche dedans et ressort de l'autre côté, visiblement tout content vu qu'il hurle encore. Et dans un autre soupir, je me laisse tomber le cul dans le sable pour m'y asseoir, avant de m'étaler façon étoile de mer. Damn it. Pourquoi fallait qu'il soit aussi cute ? J'aurais cru que ma colère, en l'attendant, serait montée. Mais non, elle a fondu face au soleil faut croire. Je ferme les yeux, sentant l'astre puissant frapper contre mes paupières, si bien que des cercles de toutes les couleurs se forment et dansent derrière les voiles opaques.

J'suis comme un sushi en plein désert. J'suis tout sauf à ma place. En me redressant, je rouvre les yeux et le regarde, au loin, sur sa maudite planche. Et j'ai comme l'impression que cette distance ne diminuera jamais. En ramenant mes jambes vers moi, je les entoure de mes bras, et le fixe comme un bateau qui tangue à l'horizon, admirant l'élégance de ses enchaînements, de la façon paraissant tellement simple avec laquelle il reste en équilibre là-dessus. Perso, je suis pas capable de pas me casser un truc quand je grimpe dessus. Je le fixe, longuement, et finit par soupirer, une énième fois, en fourrant ma tête contre mes genoux, me cachant du soleil à l'aide de mes cheveux. Lui, c'est le gars populaire par excellence. Le type accessible, proche, celui avec lequel tu peux déconner à la première rencontre comme si c'était un pote d'enfance. Et moi je suis le mollusque accroché désespérément à sa carapace. C'est pas moi, d'être ici, de faire ça. Moi, je suis toujours dans mon coin, à lire, à réviser, le casque vissé sur la tête à écouter ma musique à m'en percer les tympans, si bien que ça justifie peut-être que je parle souvent fort. Et puis faut se l'avouer : je suis pas franchement féminine. J'fais pas partie des canons qui se sont trémousser toute la soirée dans leur maillot de bain comme si elles se vendaient, étalées comme des tartes sur un stand devant une école primaire.

J'ai bu, certes, mais c'était pour tenir compagnie à l'autre crétin, pas spécialement parce que j'en avais envie. J'ai envie de chialer, en fait, genre comme une gamine qui a lâché la main de ses parents. On est pas dans le même monde, avec lui. Moi j'suis juste l'intello que tout le monde envie et déteste en même temps, celle qui passe sa vie dans ses bouquins et qu'on fait chier au lycée parce qu'elle a des tresses. J'ai toujours été au top, tout au haut des classements. J'ai remporté des prix à des concours de merde, mais ma vie s'est toujours résumé à ça. J'en fais rien, en réalité. Juste une suite de démonstrations de perfection, pas la moindre erreur en ligne, toujours la couronne sur la tête, même quand elle penche un peu. Et c'est chiant. Mais c'est comme ça. En réalité, je ne me vois pas vivre autrement que comme ça. Là, j'ai juste envie d'être ailleurs. Chez moi, dans l'idéal, à geek sur ma play, à me déhancher là où personne ne me verra me défouler. Je suis pudique, et ça fait rire, surtout quand on voit avec qui je sors. Je serre un peu la mâchoire, les poings, en repensant à la veille. On a essayé de me noyer sous les compliments, sous les hypocrisies me crachant à la gueule ce foutu mensonge de dire qu'on allait bien ensemble. C'est se foutre de ma trogne, ça. On va bien ensemble, hein ? La bonne blague. J'sais pourquoi je l'aime. Mais je comprends toujours pas pourquoi lui m'aime. Et ça me saoule. Parce qu'au moindre de ces mots, à la moindre gentillesse, j'ai l'impression qu'on me tend un piège dans lequel je me jette sans la moindre réflexion. Alors ça me rend inhabituellement timide, presque cruche voire naïve des fois. Je capte que dalle à l'amour, en fait. Mon ex était une sombre garce égocentrique et extravagante qui passait sa life à tenter de bien se faire voir de tout le monde. J'peux même pas compter le nombre de fois où elle m'a dit qu'elle m'aimait avant de s'envoyer en l'air avec quelqu'un d'autre. Et pourtant, elle aussi, je l'aimais. J'l'aimais comme une dingue. Alors j'me suis faîte avoir, et quelque chose de bien sévère, j'ai fermé les yeux quand j'aurais du les garder grand ouverts pour lui hurler le fond de ma pensée, lui montrer toute la douleur dans laquelle elle m'obligeait à me rouler comme un cochon dans de la boue.

Et ça me tue. Parce que quand je vois ces bonnasses qui tourne autour de lui, j'ai encore une fois aucune arme pour faire comprendre que c'est ma place. Alors je suis presque constamment désagréable, sur la défensive. J'sais pas comment parler aux gens, j'suis toujours restée dans mon coin, du coup j'suis giga maladroite, j'suis comme un nouveau-né de la société. Ouais, mate le bébé. Je déplis mes jambes, en les montant dans l'air, et lève en même temps mes bras, avant de me laisser retomber dans le sable chaud, m'offrant toute entière au soleil comme si j'espérais qu'il allait me faire disparaître de cet endroit. Putain, j'veux rentrer à la maison so haaaaard. Et pourtant, j'reste là comme une plante verte. J'veux pas partir sans lui. Je secoue la tête, remet ma frange correctement en place du bout des doigts, avec habitude, et tire un peu dessus, nerveusement, en faisant la moue. Quand je suis avec lui, j'ai quelque chose comme 7 balais. On se charie et taquine comme des mômes, si bien que s'il ne m'embrasse pas ouvertement devant les gens, ils ont plus souvent tendance à penser qu'on est potes, qu'ils ne pensent qu'on est ensemble. Et puis, bien sûr, dans des moments comme ça, ma grande gueule disparaît. Moi qui m'exprime toujours clairement avec mes mix entre le français et l'anglais, moi qui pose mes balls imaginaires sur la table, quand les gens me fixent comme ça, comme si j'étais rien de plus qu'une amie pour lui, bah je la ferme et j'hoche la tête, je ravale ma fierté féminine. Si j'étais  un mec, on pourrait certainement m'appeler biloute.

Je lève la tête, en entendant des pas étouffés dans le sable, et regarde mon homme planter sa planche de surf toute droite, secouant la tête d'une façon très canine pour décharger ses cheveux de l'eau qui en dégouline. Et je me lève, lentement, avec son aide, le laissant tirer sur mes bras, pour me retrouver entre les siens en râlant, protestant, parce qu'il est complètement trempé et que mon t-shirt et mon short c'est pas un bikini. Sans aucune décoration, je lève la tête vers la sienne, pour fixer son visage, plantant mes yeux dans les siens avec une certaine confiance.

" Yo. Dis-moi ; en te levant, t'aurais pas vu mon soutif, par hasard ? "  


Histoire


Le vent rugit, avec force, avec violence, la pluie battante me fouettant le visage avec une détermination claquante. Et je reste là, avec ma capuche qui manque de choir à chaque bourrasque, lesquelles sont nombreuses. A côté, ma camarade me regarde, aussi peu protégée par le préau que je le suis moi-même. Tout le monde a été s'abriter, et il n'y a presque plus de place pour nos petits pieds, maintenant. Je ne la regarde pas, même si elle me caresse la main, je fixe droit devant moi, mes yeux abîmés tentant de percer l sorte de brouillard qui m'empêche de voir clairement les plaques d'immatriculation des véhicules qui se garent un peu plus loin. Je savais pertinemment que s'ils étaient là, j'aurais reconnu la voiture. Je détourne le regard, même si mes pensées restent accrochées à ce temps qui me préoccupe. En rejoignant mes autres camarades, et ma meilleure-amie, je me fonds dans le troupeau, comme une brebis parmi tant d'autres. Et nous jouons, sous le préau, avec le peu d'espace que nous avons, discutons de nos vacances, de nos rêves, des discussions futiles mais rassurantes. Et soudain, en plein bavardage, un grand flash de lumière strie le ciel, avec fureur, un long hurlement plaintif s'extirpant de la masse de nuages noirs nous surplombant de haut. Toute la petite masse sursaute, certains crient même, et les adultes se précipitent, en tentant de garder une figure calme, nous ordonnant les uns après les autres de rentrer à l'abris. Et, comme les autres, je rentre, effrayée par cet orage soudainement réveillé.

Et les minutes, les minutes toutes, passent. Petit à petit, la salle se vide. Il y a de moins en moins d'enfant assit sur le sol. Ma meilleure-amie, compatissante, reste avec moi, quelques instants de plus, puis s'en va à son tour, secouant sa main vers moi en me disant que l'on se reverra. Et bientôt je suis la dernière. Le silence à peine troublé par les conversations des animateurs m'arrache le coeur. Quelque chose a éclaté à l'intérieur de moi, dans ma poitrine, comme une balle fragmenté aurait troué mes entrailles de part en part. Une sorte de panique s'empare de moi alors que les secondes s'égrainent. Et les animateurs murmurent, tout bas, en pensant que je n'entends pas. Ils se demandent quoi faire, pourquoi je suis encore là. Et je retiens mes larmes, comme une grande, comme je l'ai promis à papa. Ils appellent, m'emmènent avec eux faire le tour de l'école pour vérifier que tout est bien fermé, mais mes jambes peinent à faire le moindre pas à présent. Mon estomac tourne, roule, menace de me faire recracher mon goûter, et mes larmes se forment à mes yeux. Enfin, Clément arrive. Mon frère, essoufflé, à peine assez habillé pour affronter le temps, vient me chercher. Et en le voyant dans la salle, je m'élance vers lui. Il lâche son parapluie, et, alors que je m'attends à me faire envoyer sur les roses, m'attrape pour me serrer fort contre lui. Et je sens dans son étreinte qu'il souffre, qu'il a mal, qu'il a peur. Il sanglote, avant d'éclater en larmes, hurlant comme un soldat blessé. Et, ignorante, je me mets à pleurer à mon tour. Ses baisers couvrent mes joues, mon front, ses mains tremblantes, comme secouées, se perdent dans mes cheveux, les serrant avec désespoir. Et bientôt, sa voix, à peine audible, se glisse dans l'air, se tordant brutalement. J'ai du mal à respirer. Je sens que mon esprit se vide, que ma tête, qui me paraît si légère, devient tout à coup très lourde. Et alors que mes yeux roulent sous mes paupières, que mes jambes abandonnent leur travail, j'entends ses mots résonner une dernière fois, alors que sa voix crie mon prénom avec puissance. La foudre a frappé près de la voiture, qui est sortie de la route. Et un camion les a frappé. Papa et maman sont morts.

J'ouvre les yeux, en me redressant brutalement. Mon souffle roule dans l'air, brûlant, véritable magma dans ma gorge. Et, fébrile, je passe une main peu fiable contre mon front, avant de retomber contre mon oreiller. Je fais souvent ce rêve. Étalée, peinant à calmer mon coeur battant à tout rompre, je regarde vaguement mon plafond. J'entends vibrer mon téléphone portable. Alors c'est ça qui m'a réveillée ? Je ne regarde même pas, je ne bouge plus. Je sais de qui est cet appel. Et je n'ai pas envie de lui répondre. Le "Clément" clignote sur l'écran alors que le main theme de mario bros retentit. C'est lourd. J'attrape mon portable, après avoir frappé à répétition sur ma table de chevet pour le trouver, et fait glisser la flèche vers le cercle rouge. Mes cheveux à moitié sur le visage, collés par la sueur, m'embêtent et, après avoir lancé mon portable au bout de mon lit, je passe ma main pour les décoller, avant de la laisser retomber sur mes draps, au milieu des vagues froissées et anarchiques. Un râle, dans le couloir, me fait serrer la mâchoire. Et puis bientôt le vieux se met à hurler. Il rentre dans la chambre, en ouvrant grand la porte, en la faisant claquer contre le mur derrière, et me menace de me mettre à la porte si je ne descend pas tout de suite. Je lui lance un regard en coin, en lui faisant remarquer qu'il aurait pu frapper, d'une voix lasse. Et c'est la guerre ouverte. Il se rapproche, pour prendre un air supérieur, et me claque au visage, avec pas mal de postillons, qu'à son époque j'en aurais déjà pris quelques unes pour mon insolence et l'arrogance de mes yeux. Je serre à nouveau la mâchoire, suffisamment fort pour que ça en devienne douloureux, mais je me lève, attrape mes fringues sur ma chaise de bureau, mon sac de cours et passe sur son côté pour aller me ficher dans la salle de bain que je ferme à l'aide du verrou. Il hurle encore, frappe sur la porte, mais ça ne me touche plus. Je suis habituée, à force. Je sais qu'il va s'arrêter quand son souffle au cœur va lui dire qu'il est en train de faire le con. Peut-être, avec un peu de chance, que ma grand-mère l'arrêtera avant qu'il ne se mette à s'égosiller que j'essaye de le tuer.

Je retire mon pyjama complètement crade à cause de la sueur, en prenant bien sûr tout mon temps, puis me lave en vitesse cette fois-ci, me réveillant à grands coups de jets d'eau froide, avant de m'habiller pour la journée. Et finalement, avant de quitter la salle de bain, je glisse mon casque sur mes oreilles, Mayhem à fond contre les tympans. En sortant, je le pousse légèrement, de l'épaule, pour qu'il dégage le passage, et déboule les escaliers presque deux marches par deux marches, pour passer embrasser la joue de ma gâteuse favorite, pour enfin sortir. Dehors, il fait un temps merdique. Il flotte. Et y'a un vent à t'en faire voler des éléphants. Je visse ma capuche sur ma tête, après avoir bien calé mon casque, et grimpe sur le vélo appuyé contre une vieille chaise longue dans l'arrière du jardin. J'habite loin de mon bahut, mais le vieux refuse de me donner de quoi payer le bus, alors j'y vais soit à pattes, soit en vélo. Mais là j'ai honnêtement pas envie de traîner sous l'averse, même quitte à me casser la gueule, donc je préfère le vélo. En sentant une de mes shoes s'inonder, je grogne, mais pédale malgré tout. J'dois pas être en retard. Je regarde défiler les maisons, les voisins qui sortent vitesse grand V pour aller chercher leur journal avant qu'il ne soit plus lisible, et je rêve de la ville, la grande ville, là où personne connait personne. Depuis que les vieux m'ont récupérée, j'ai rencontré un peu tous les blaireaux du coin qui s'amusent à coller avec le fait que, gamine, ça t'es déjà arrivé de gerber dans le bus scolaire. Ça paraît con, et ça l'est, mais ça me poursuit encore maintenant, et au bout d'un moment c'est très chiant.  Moi, je m'en balance de la popularité, de la mode. Tout ce que je veux, c'est me barrer d'ici le plus vite possible. Et pour ça, j'dois taffer comme une tarée. La tête toujours dans mes bouquins, avec ma musique dans les oreilles pour ignorer les petits cons qui se croient drôles, j'suis la seule dont les camarades connaissent peut-être mieux le Q.I. que le prénom. On me prend pour la petite demoiselle parfaite, mais j'en ai même pas la gueule. Vu que le vieux est un radin sévère, je récupère des fringues à droite à gauche, je fixe les miennes quand ça part en live, et du coup j'ai un look de mec. Ce qui est plutôt drôle vu qu'en cours j'ai tendances à attacher mes cheveux en deux tresses pour être tranquille. Je suis le parfait cliché de la campagnarde, en fait.

Y'en a qui sont nés sous une bonne étoile. La mienne a dû oublié que j'étais encore là. Je soupire, en freinant, pour descendre de mon vélo et aller le ranger. Je sors la chaîne de mon sac, en protestant tout bas contre cette pluie diluvienne, et, en entendant une voix qui ne m'est pas inconnue, lève la tête. Il passe, tranquillement, les cheveux livrés à cette averse, en riant. Et ses "fans" passent derrière, tentant certainement d'attirer son attention avec des dialogues sans queue ni tête. Je le regarde, un moment, et puis détourne le regard. C'est pas intéressant. C'est sa dernière année ici de toutes façons. Malgré moi, je relève le regard, et croise le sien. Quel trou du cul. Clément s'arrête, me fixe. Et je rejette mes yeux sur la chaîne de mon vélo, pour l'ignorer. Voir sa gueule ça me donne envie de dégobiller. On pourrait se dire que j'aime juste "pas" mon frère. Mais c'est bien plus que ça. Petite, j'adorais mon frère. Je lui courais toujours après, même s'il me repoussait parce que j'étais une fille et donc une petite chose fragile par extension. Et puis peu après la mort de nos parents, il a "disparu". Il m'a laissé chez les vieux, sans rien m'expliquer de plus, en me disant seulement que je devais être forte et ne pas pleurer. Mais à lui, je ne lui ai rien promis, pas comme à papa. Et maintenant, si je veux chialer comme un bambin, j'en suis tout-à-fait libre. Il m'a lâchée, m'a laissée seule, en prétextant qu'il ne pouvait pas m'emmener. Et je l'ai attendu. Je l'ai attendu comme je les avais attendu, avec l'espoir qu'il revienne me chercher, qu'il me serre contre lui et qu'il me dise que tout allait bien se passer. Mais  il n'est revenu que cette année, en milieu d'année, après avoir redoublé. Et lorsqu'il m'a vu, il m'a ignoré, pour retourner discuter avec les amis qu'il s'est fait, qui ignoraient tout du fait qu'il crevait sa sœur à coups de silences. Je ne sais pas ce que j'ai espéré, à ce moment-là, mais quoi que ça ai pu être, ça s'est cassé la gueule sévère. Depuis, je peux simplement plus le blairer. Leçon à retenir : Maxime, les gens populaires sont des enculés. Et des mal-enculés.

Les nerfs encore en pelote, je donne un grand coup de pied dans mon vélo sous les yeux de quelques élèves dont j'avais oublié la présence. Et, soudainement blessée, bouleversée, je m'accroupis, posant mes mains sur les côtés de ma tête après avoir rejeté mon casque dans ma capuche. Il me gonfle. Il s'exhibe presque, comme ça, sans la moindre gêne, alors que moi je bouffe le sol jour après jour pour essayer de survivre à l'autre taré qui frappe sur les portes. Je me redresse, après quelques instants, et me mords la lèvre. Allez Max, tu peux l'faire. Les cours c'est bien fini, et tu pourras te barrer de ce trou paumé et aller vivre la belle vie dans la grande ville. Et je verrais plus sa sale tronche d'hypocrite ! La motivation revient à l'assaut, m'enflamme. Et, dans la tête, j'ai un mini-moi qui prend feu, façon manga, avec un volcan dans le dos. Je peux le faire. Un pas après l'autre, les jambes et les bras bien droits, je rentre dans cette fichue école pour me jeter dans ma salle et m'asseoir à ma place. Les autres me regardent, en arrivant, mais ne me disent pas bonjour. Je suis une plante verte, mais c'est tout mon intérêt. Au moins, ils ne viennent plus me déranger pour me demander les réponses aux contrôles et me lâcheront pendant les examens. Je sors mes affaires, range mon casque après avoir éteins ma musique, et revoilà Maxime la grosse tête. Deux tresses à mes cheveux, pour ne pas qu'ils m'embêtent, et je mâchouille déjà le bout de mon crayon de bois. Ce test, je le connais comme ma poche. Si ce n'est pas mieux, d'ailleurs. Il n'y a aucune question qui ne me bloquent. Mais le véritable travail, c'est certainement de rester concentrée sur ma feuille, et non sur l'autre crétin qui tourne dans ma tête. Et le temps s'écoule. Finalement, j'entends la sonnerie. Et le sors de mes calculs. Je m'étire longuement en poussant ma feuille sur le coin de mon bureau du bras qui n'est pas dans les airs. Je suis certaine que j'ai réussi. Plus qu'à aller le voir lui. Oui : "Lui".

Je range mes affaires, à la va-vite, et me lève de ma place pour rejoindre l'entrée de la classe. Et il est là. Son habituel sourire aux lèvres, il me regarde, m'entendant visiblement depuis quelques minutes. Je le fixe, avec mon air le plus neutre, et feins de ne pas avoir remarqué sa présence. Allez. Fais-le. Il me tapote sur l'épaule, si grand comparé à moi, et un sourire m'échappe. Il est décidément trop prévisible. Mais en même temps, il invente toujours de nouvelles choses, de nouvelles façons de me surprendre. Si bien que, la plupart du temps, je ne devine que la partie émergée de l'iceberg. En marchant dans le couloir qui se vide peu à peu, je me rapproche stratégiquement. C'est gênant, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je le regarde autant que j'esquive son regard. Et mon cœur accélère à chaque fois que nos yeux se croisent. J'ai envie de secouer la tête, de me réveiller et de retourner dans mes bouquins, là où je n'ai aucune surprise, mais il reste là, à me taper la causette. De temps à autres, il lève une main, salue un autre élève qui passe. Et je me fais petite. J'm'écrase. J'ai ni envie d'être prise pour celle qui veut se taper l’Apollon du bahut, ni envie qu'on le fasse suer parce qu'il traîne avec miss tresses. Lui et moi, on va pas du tout ensemble. Même si j'ai sans cesse envie de le connaître un peu plus. Dans le couloir encore bien bruyant, je m'étonne de ne pas avoir remit mon casque. D'habitude, en sortant d'un exam', j'aurais simplement foncé à la cafet' pour boire un coup, et j'aurais été me paumé dans mon coin de la cours pour ne pas qu'on me lourde. Mais ce grand con est là. Travis McGrady, le surfeur sur lequel elles bavent toutes. Et par "elles", j'entends bien évidemment par-là les greluches qui me répugnent. Mais il me suit, me parle, même si je ne lui réponds que par phrases monosyllabiques. Il me demande comment s'est passé l'exam, si je le sens bien, si je compte faire un truc après les cours. Mais personnellement, tout ça, je m'en fiche pas mal. Je m'arrête, en voyant de ses amis plus loin, et fronce les sourcils en plissant les yeux. Mes lèvres, alors, bougent, et je lui réponds enfin clairement. Il me dérange. Il me regarde, sans même paraître vexé, me sourit et puis s'éloigne. Entre nous, ça a toujours été comme ça de toutes façons. Et ce depuis la première fois qu'on s'est parlé. Avec le temps, on s'étaient en quelque sorte rapprochés. Mais c'était souvent parce qu'il avait la maladie du justicier et qu'il venait toujours me sauver les fesses quand on se payait ma tête.

Je soupire longuement, en levant le nez vers le ciel. Il pleuviote encore un peu. Je remet ma capuche sur ma tête, après avoir installé mon casque, et je sors m'installer dans un parc non loin. J'ai un gros trou dans mon emploi du temps. Et puis, selon l'école, c'est notre problème si on ne revient pas. Sous un arbre, sur un banc que j'ai essuyé avec ma manche, je sors mon crayon de ma chemise bleue et verte d'arts. Et je me mets à dessiner, la musique encore frappante contre mes oreilles. J'ai juste envie de me vider l'esprit. D'oublier tout le monde, et de me concentrer sur mon avenir. Mais l'inspiration ne vient pas. Je tapote le bout de mon crayon contre ma tempe, et soupire encore une fois un véritable petit ouragan. J'ai tellement peu de conviction. La vie d'étudiante, c'est monotone. Mais c'est ce que je préfère, pas vrai ? Comme une mauvaise héroïne de shojo, je me mets à penser au rigolo. Et s'il arrivait ? Sortant de nulle part comme un chevalier servant, il me sortirait de cette vie de merde à courir après les étoiles ? Je ris. Jaune. C'est pas ça, la vie, ma cocotte. Seule, sous la pluie légère, à l'abris d'un arbre aussi solitaire que moi, je contemple l'absence de ma vie sociale. Depuis la mort des parents, je me suis toujours convaincue que c'était mieux de ne s'attacher à personne. Le connard qui me servait de frangin avait déserté, et le reste de la famille n'était foncièrement pas mieux. Je tire vers moi mon sac, l'ouvre, et sort mon paquet de clopes. Les yeux fatigués par les nuits blanches à réviser, je ronchonne à la lumière vive de mon briquet. Et puis c'est la délivrance. La fumée me gagnant, avant que je ne la libère progressivement, je pousse au loin ces pensées à la con.

J'ai besoin que de ma musique, mes consoles et mes bouquins pour vivre. Mais pourtant, alors même que j'essaye d'appuyer mon courage à vivre en pareille ermite, l'image de Travis se glisse sous mes paupières. Je rouvre les yeux, très surprise moi-même, et puis balance la tête de droite à gauche avec vigueur. Merde ! Hors de question que je tombe amoureuse d'un type pareil ! Je le déteste pas, c'est sûr, et c'est déjà quelque chose. Mais je ne l'aime pas pour autant. Il passe son temps en soirée, avec des exhibitionnistes sociopathes, et c'est pas du tout mon dada ce genre de trucs. Je ferme les yeux, en tirant encore une fois sur ma cigarette, avec une certaine lassitude. On vit pas dans le même monde. Lui, il brûle sur les planches d'une vie étudiante banale, banalisée d'ailleurs par les séries américaines à la noix. Et moi je suis la petite bonne élève à laquelle on taxe ses devoirs quand on a un devoir de groupe. Je lève la tête, laissant retomber ma capuche, et délivre mes cheveux bruns dénoués. On m'a déjà trouvé mignonne. Et on a déjà tenté de m'intégrer à ces cercles qui tournent sans cesse, qui sont pourris mais tiennent comme par miracle. Il y a un leader, comme Travis, et les moutons. Et j'ai bien failli me faire capturer par le berger manipulateur qu'est l'éducation nationale. Je devais être "normale" pour qu'on ne me trouve pas trop différente, pour qu'on arrête de me dire que j'étais dépressive ou ce genre de sornettes. Mais quand j'ai essayé, j'ai eu l'impression de me mentir. Je suis revenue à la même place, avec mes lunettes et mon style vestimentaire décalée, avec mes petites-amies compliquées. Parce que, oui, bien sûr, il fallait qu'absolument tout de moi soit jugé. Quand l'information a percé que j'aimais les femmes, le bahut entier a vite été mit au courant. Et c'est Travis, encore une fois, qui a arrêté cette polémique causée. Sur le coup, je l'ai détesté. J'avais l'impression qu'il voulait jouer le héro, le sauveur de la gamine paumée. Mais je ne suis pas la petite fille aux allumettes. - EN OURS, heu cours.


Derrière l'écran


Pseudo(s)
►Faith.
Âge
► 18 ans.
Comment as-tu connu le forum
► C'est Jolan qui m'a fait pointé mon nez.
Ton avis dessus
► Le nouveau thème est joli mais sur un écran de netbook, c'est très écrasé.
Code
Je suis désolé, on a eu une hécatombe de codes aujourd'hui


© ASHLING POUR LIBRE GRAPH'


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Jolan Walker
Messages : 419
Date d'inscription : 08/09/2015
Age : 24
CLAN CLOVER





Jolan Walker
CLAN CLOVER
Sam 25 Juin - 9:08
Yay ! T'as pris la boule de poil trognonne finalement Yay Chui en admiration devant ta signature x) il est troooop mignon

Enfin bon, je suis pressé de voir vos fiches terminées à Travis et toi !
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Acchan
Messages : 180
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 27
Localisation : Dans une boutique du centre ville
CLAN DIAMOND





Acchan
CLAN DIAMOND
Dim 26 Juin - 13:46
hoooooo Adorable boule de poil !!!!!!! ♪ caliiiinnn

Pardon ....

Donc heu bienvenue, ou plutôt re-bienvenue non ?
J'aime bien l'idée pour l'hybride, c'est vrai qu'on pense souvent aux gros mammifère quand on pense hybride mais les petites boules de poil trop cute ont aussi leur place :D

Je suis comme Jolan j'ai hâte de voir ta fiche terminée
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Invité
Invité
Dim 26 Juin - 14:09
Yo! Merci à vous deux, c'est sympa. J'ai déjà fini le caractère (j'pense, en tout cas), donc il me restera plus que l'histoire et c'est plié!
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Ethan Whale
Messages : 181
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Age : 30
CLAN SPADE





Ethan Whale
CLAN SPADE
Sam 2 Juil - 19:26
Bienvenue ;w;

Je suis EXTRÊMEMENT désolé de mon retard pour te souhaiter la bienvenue... Avec le boulot et les nouveaux messages de partout, j'avais survolé ta fiche, mais j'avais zappé de poster (surtout parce que je savais que vous étiez là avant mais c'est pas une excuse). Enfin bon, REBIENVENUE officiellement, et tu peux me coller une baffe pour la malpolitesse (ça se dit pas enfin) TT. Surtout que je l'ai dit à Travis, et pas à toi...

Ethan avec quand même les lambeaux d'amour qui lui reste U.U
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Jolan Walker
Messages : 419
Date d'inscription : 08/09/2015
Age : 24
CLAN CLOVER





Jolan Walker
CLAN CLOVER
Ven 26 Aoû - 11:24
Coucou je viens également prendre des nouvelles, comment ça se passe ici ?
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Ethan Whale
Messages : 181
Date d'inscription : 14/11/2015
Age : 30
CLAN SPADE





Ethan Whale
CLAN SPADE
Lun 24 Oct - 10:56
Même chose que pour Travis, si la fiche n'est pas finie dans la semaine qui vient, j'archeverai vos fiches, elles sont commencées depuis trop de temps.
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